Ce n'est pas un première pour les Niçois Corpus Delicti en matière de reprise, mais les choix précédents avaient sûrement une dimension plus conforme à l'idée que vous pourriez vous faire de leur bain d'influences. Cette fois, c'est plus le titre du morceau lui-même que l'identité de son auteur qui serait à même de vous donner un début d'explication : "Dancing in the Dark", le vieux classique du Boss, Bruce Springsteen oui, est réinventé par le groupe déjà auteur - anciennement - de remakes pour le "Suffragette City" de Bowie et le "Head Cut" de Siouxsie & The Banshees. Mais ça, c'était au milieu des 90's.
L'accouchement de ce "Dancing in the dark" n'a pas été des plus facile. Franck Amendola (guitariste et homme de studio pour Corpus Delicti) a été un acteur clef de cette histoire. "Nous ne trouvions pas la direction", explique Sébastien (chant) à Obsküre. "Nous avions même décidé de laisser tomber et Franck est arrivé avec cette relecture, une proposition étonnante et qui nous a tous emballés."
Et le résultat est là, qui va honorer de sa présence une nouvelle compilation que sort la maison américaine Cleopatra, déjà responsable de rééditions récentes du fond de catalogue des Niçois (et, au passage, de publications passées du Christian Death de Rozz Williams) : The Black Album, c'est son petit nom, regroupera un ensemble de reprises de morceaux dont les titres comprennent les mots "black" ou "dark". Ils ont de l'idée, chez Cleopatra... "Les gens du label nous ont proposé une liste d'une centaine de titres", précise Sébastien, "mais ils étaient aussi ouverts aux suggestions. Cela étant dit, il y a avait dans cette liste ce titre de Springsteen. Instinctivement, sans trop savoir pourquoi, celui-ci nous a tout de suite attirés."
Découvrez la reformulation néogothique de "Dancing in the Dark" ci-dessous.
