Sa famille, ses amis et connaissances pleurent l'aimable Emmanuel Ninet aka Manu Zorch, homme des premiers jours de Manic Depression Records, de Camp Z (formé au milieu des années 2000) et de la maison de disques qu'il avait créée, à savoir Zorch Factory Records : une amoureuse et conservatrice des vibrations afterpunk, gothic ou deathrock. Un catalogue en accès libre (et où vous retrouverez, entre autres, Deneb, Drunken C, Droserae, Crimson Muddle, Cold Flesh Colony, Den Haag, Flowers In Flames, Guilty Strangers, Les Modules Etranges, Lugols Iodine...).
Celui qui a contribué aux premières écritures de The Cemetary Girlz s'en est allé, et la nouvelle est confirmée par plusieurs personnes de son sérail. Zorch était un être concerné par les problèmes de son temps, observait le monde et a pu glisser via ses réseaux un mot personnel, sa hauteur à lui, un questionnement sur le cours des choses lorsqu'il le jugeait utile ou nécessaire.
L'image que nous gardons d'Emmanuel, sans l'avoir connu personnellement, est celui d'un être de volonté et d'esprit, un esprit critique, et enfin et surtout un vivant mû par un activisme ancré. une motivation singulière qui l'avait vu monter un label et soutenir des musiciens qui, très certainement, se souviendront de lui et de ses élans. Dans les termes émus des gens de Cemetary Girlz, "la scène et la musique lui doivent beaucoup, [et notre groupe] n’aurait jamais été sans lui ce qu’[il] est aujourd’hui. Il fait partie de notre histoire du début et a tout jamais. (...) Ton âme sera toujours dans nos mémoires (...)."
La rédaction adresse ses pensées à tous les amis d'Emmanuel, aux êtres aimés, ceux qui l'aiment, la famille.