Digital Media / Dark Music Kultüre & more

Actualités

Les incessants crépitements de l'ombre

Image de présentation
Exposition
18/11/2023

Régis Lagoeyte

'Fluid' & 'Paysages' : double exposition en une seule à Limoges en décembre 2023

Lieu : Les Limogés (Limoges, 87)
Période : 09/12/2023 - 30/12/2023
Posté par : Emmanuël Hennequin

Nous aimons ce que fait Régis Lagoeyte, et ce n'est sans doute pas pour rien s'il est devenu - pour la petite histoire - le responsable direct des aspects graphiques de notre Obsküre Digital Media... Régis a fait partie des acteurs par lesquels est passée la résurrection de notre média après la fin de son aventure papier et une nouvelle occasion de scruter ses travaux se présente, pour nous comme pour vous.. et dans pas longtemps. Alors ne ratez pas le coche si vous passez par le Centre France courant décembre.

L'artiste parle lui-même d'une "confrontation singulière" : deux séries, deux univers. Et l'évènement prend place dans un lieu fort chaleureux. Lagoeyte fera en effet cohabiter du 9 au 30 décembre 2023 aux Limogés (10 rue du Temple - 87 000 Limoges) des œuvres issues de deux séries différentes : Paysages et Fluid (acryliques sur toiles), qui se présenteront sous la forme d'un condensé après des expériences en "exposition intégrale" ayant eu lieu en deux temps : la plus récente à la galerie du Phare pour Fluid (Limoges, avril 2023), et quelques années avant, à la galerie galerie Artset pour Paysages, en 2016.

Le vernissage a lieu samedi 9 décembre à 18h30 en présence de Lagoeyte, et l'artiste soigne le public : un environnement musical, option jazz, sera déployé par Jean-Marc Taboury (trompette), Franck Jaccard (piano), Emmanuel Lajudie (batterie) et Simon Buffaud (contrebasse). Du velours.

Dixit l'artiste : "Pour le meilleur ou pour le pire, le monde actuel est pour moi une source inépuisable d'inspiration. Mes derniers travaux abordent la question du genre dans une série de portraits où se côtoient le trouble, toujours présent, mais aussi la séduction, la dignité, parfois la violence. En 2016, je présentais une série thématique représentant différents environnements urbains ou périphériques absolument vides ou abandonnés dans lesquels surgissait une présence animale solitaire et incongrue. Quelques années plus tard, des témoins m'affirmaient avoir vu 'en vrai' ces tableaux lors d'une apparition furtive en plein confinement ou couvre-feu…"