Voilà déjà plusieurs mois que les Islandaises de Kaelan Mikla ont commencé à teaser ce nouvel album. En avril, nous avons découvert le fabuleux "Sólstöður" puis "Ósýnileg" avec sa basse post-punk à souhait ainsi que "Stormurinn" et son approche quasiment pop. Et enfin, "Hvítir Sandar" le duo aussi inattendu que réussi avec le groupe Alcest. Compte tenu de la qualité des morceaux et de l’aura qui entoure le groupe, dire que ce nouvel album était attendu relève de l’euphémisme.
Et une fois de plus, les Islandaises ont frappé fort, peut-être même plus encore qu’avec leurs opus précédents. Car au-delà de la musique, Kaelan Mikla c’est un tout un univers, aussi onirique qu’envoûtant, parfois à la limite de l’ésotérisme, qui s’écoute autant qu’il se visualise. Et le voyage proposé dans ce nouvel album vaut le détour, tant les contrées qu’il nous fait visiter sont fascinantes. Elles peuvent être parfois inquiétantes, parfois apaisantes, et serrent souvent le cœur. Les dix titres qui le composent trouvent chacun leur place et surtout, ne se répètent jamais.
Si certains ont l’impression d’avoir déjà tout entendu en matière de darkwave et de post-punk, c’est qu’ils n’ont probablement jamais écouté les trois prêtresses de Kaelan Mikla. Nous ne saurions que trop leur conseiller d’y jeter une oreille attentive et ce de toute urgence, tant les mots sont insuffisants à décrire la qualité de cet album.
